Cette expression, qui disait bien ce qu’elle voulait dire, figurait dans nombre de textes de loi pour indiquer un comportement paisible ou raisonnable, mais aussi pour désigner la faculté, pour une personne, de jouir sans abus d’un droit ou d’une chose.
Elle a disparu de l’ensemble des textes constituant le droit français le 4 août dernier.
Ce qui est cocasse, c’est que cette expression, si ancrée dans l’imaginaire collectif du pays, a été la victime (une des victimes ?) de la loi sur l’égalité réelle entre les hommes et les femmes.
Gageons que l’égalité réelle a franchi un grand pas le 4 août dernier ; encore un privilège qu’on abolit…