Des arguments pour convaincre votre bailleur de vous “faire une fleur” en cette fin d’année difficile :
• Les loyers abandonnés sont déductibles du revenu du bailleur (et de sa CSG), sans incidence sur la déductibilité de ses charges
• Les loyers abandonnés au titre de la deuxième période de confinement donnent lieu à un crédit d’impôt de 50 %.
En pratique, un bailleur imposable dans la tranche à 30 % de l’impôt sur le revenu qui consent un abandon de 5 000 EUR pendant le second confinement ne supportera une charge réelle que de… 140 EUR, l’abandon de 5 000 EUR se traduisant par un crédit d’impôt de 2 500 EUR, une diminution de l’impôt de 1 500 EUR et une baisse des prélèvements sociaux de 860 EUR, soit 4 860 de remise au total.
Précision : cette mesure n’est pas applicable lorsque vous êtes à la fois bailleur et locataire (exemple : votre SCI loue un bien à votre SAS). D’autre limitations existent lorsqu’il existe un lien de dépendance ou un lien familial entre bailleur et locataire, ainsi que pour les entreprises de plus 250 salariés.