La loi de finance pour 2013 restreint sévèrement les possibilités de déduction des frais de déplacement.
Tout n’est cependant pas perdu…
Passons rapidement sur la possibilité, ouverte à tous, de déduire un forfait de 10 % des revenus, au titre des frais. Cette solution n’est, en règle générale, pas avantageuse, si ce n’est par sa simplicité.
Les frais de déplacement et de nourriture peuvent être déduits pour le montant réellement supporté, mais dans certaines limites :
– les frais de repas (autres que le repas d’affaires) sont déductibles pour la partie comprise entre 4,55 € et 17,70 €.
Autrement dit, pour 20 € dépensé pour votre repas au restaurant, vous pourrez en déduire 13,15 €. Si votre repas n’a coûté que 15 €, la déduction sera limitée à 10,45 €. De vrais comptes d’apothicaires…
– les frais de transport, au cours de la journée de travail comme pour vous rendre au bureau le matin et en revenir le soir, sont déductibles, à votre choix, sur la base du barème publié chaque année par l’administration ou, sur option, pour le montant réel des dépenses.
La nouveauté de 2013 tient au fait que cette déduction est plafonnée, quelle que soit l’option retenue, au montant que donnerait le barème pour un véhicule de 7 cv. C’est dans l’air du temps : les possesseurs de grosses voitures dites statutaires sont, une fois de plus, pénalisés.
– sachez enfin que les frais engagés lorsque vous êtes contraint, du fait de la distance de votre domicile à votre lieu de travail, d’avoir une double résidence sont déductibles, si cet état de fait ne tient pas seulement à des convenances personnelles.
